Sous l'influence des mythologues (Creuzer) et des linguistes (Burnouf), qui postulent l'unité fondamentale des croyances et des langues orientales et grecque, toutes filles d'un fonds commun "indo-européen" très antérieur, ces rapprochements, d'ailleurs fort obscurs ici, entre l'Avesta du mazdéisme perse -Zoroastre, les Ized (démons) dont l'un se nomme Serosch (protecteur) et Eschem (puissance destructrice)-, les Védas indiens et le bouddhisme étaient courants dans la première moitié du XIX° siècle -voir par exemple les article BRAHMANISME et VEDAS de l'Encyclopédie moderne de Rénier. Ils semblent aujourd'hui passablement farfelus, surtout si on en vient à imaginer un écho du mazdéisme zoroastrien qui date du VII° siècle avant J.-C. dans les Védas, formés sept ou huit siècles avant, ou une opposition manichéenne entre Brahma et Bouddha! Mais Hugo ne revendique ici aucun sérieux scientifique, la consultation de l'éléphant et les « mages polyptères » le signalent.